Sorry, you need to enable JavaScript to visit this website.

ohr

Office of Human Rights
 

DC Agency Top Menu

-A +A
Bookmark and Share

Note du Directeur de Juillet 2022

Tuesday, July 19, 2022

Chers résidents, voisins et amis,

Alors que nous sensibilisons à la santé mentale et à ses effets sur les communautés marginalisées, il est important de travailler ensemble pour lutter contre la stigmatisation liée à la santé mentale et à ses traitements. Les maladies mentales font partie des problèmes de santé les plus courants aux États-Unis. En 2020, on estime que 52,9 millions d’adultes (soit 1 adulte sur 5) aux États-Unis vivaient avec une maladie mentale. De même, 1 enfant sur 5, actuellement ou à un moment donné de sa vie, aura connu une maladie mentale débilitante. Chez les enfants, le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH), l’anxiété, la dépression ou d’autres problèmes d’ordre comportemental font partie des troubles mentauxles plus diagnostiqués. Bien qu’il n'y ait pas de cause unique qui contribue aux taux enregistrés de maladie mentale aux États-Unis, un certain nombre de facteurs comprenant, sans toutefois s’y limiter, les expériences de vie négatives précoces telles que les traumatismes ou les mauvais traitements, les expériences liées à d’autres problèmes de santé chronique, à la génétique, aux déséquilibres chimiques ou la toxicomanie, peuvent entrer en ligne de compte. Il ne fait aucun doute que les premières années de la décennie 2020 ont contribué de manière significative aux problèmes de santé mentale, notamment avec la pandémie mondiale, les catastrophes environnementales, les troubles sociaux, les conflits militaires, l’inflation et les pénuries alimentaires. En fait, l’Organisation mondiale de la santé a indiqué qu’en mars 2022, la pandémie de COVID-19 avait provoqué une augmentation de 25 % des cas de dépression et d’anxiété dans le monde.

Les statistiques montrent que moins de la moitié des adultes américains atteints de maladie mentale ont reçu un traitement en 2022. Parmi les adultes, les hommes (37,4 %), les Asiatiques non hispaniques (20,8 %), les Noirs ou Afro-Américains non hispaniques (37,1 %) et les Hispaniques ou Latino-Américains (35,1 %) présentent les taux de traitement annuels les plus faibles.

Quelle que soit votre expérience en matière de santé mentale, nous voulons que vous sachiez que vous n’êtes pas seul et que vous êtes protégé contre la discrimination en vertu de la loi sur les droits de la personne de D.C. et de la Americans with Disabilities Act (loi relative aux Américains handicapés). En vertu de la loi sur les droits de la personne de D.C., la protection contre la discrimination liée à la santé mentale existe dans les domaines de l’emploi, du logement, des établissements d’enseignement, de l’hébergement public et des services publics. Si vous ou quelqu’un que vous connaissez a été victime d’une discrimination fondée sur le handicap, vous pouvez déposer gratuitement une plainte auprès de l’OHR en cliquant sur ici. De même, les troubles de la santé mentale pouvant avoir des racines génétiques, il est important de reconnaître que la discrimination fondée sur l’information génétique est également interdite à Washington. C’est la raison pour laquelle nous mettons un point d’honneur sur la protection de l’information génétique dans le bulletin d’information de ce mois.

Bien que nous ayons fourni ci-dessus des ressources en matière de santé mentale et de toxicomanie, par l'intermédiaire du D.C. Department of Behavioral Health et United Way of the National Capital Area, nous souhaitons également mettre en avant d’autres formes de ressources disponibles dans vos communautés.

Lorsque nous pensons au plein air, aux parcs et aux activités récréatives dans ces espaces, nous considérons rarement leur capacité à améliorer notre santé mentale et physique. Selon une étude de 2019 parue dans Frontiers in Psychology, il a été prouvé que le fait de passer seulement 20 à 30 minutes à l’extérieur réduit les niveaux de stress et de cortisol. La lumière directe du soleil et l’air frais stimulent la sérotonine, libèrent des endorphines, augmentent la vitamine D. Par ailleurs, certaines études ont révélé que la lumière directe du soleil et l’air frais ont un effet protecteur contre les maladies cardiovasculaires, l’inflammation et le diabète. L’exercice en plein air s’est également avéré efficace pour lutter contre la dépression et l’anxiété.

Depuis 1985, la National Recreation and Park Association (Association nationale des parcs et loisirs/NRPA) célèbre le mois des parcs et loisirs en juillet afin de promouvoir la création de communautés fortes, saines et résilientes grâce au pouvoir des parcs et loisirs. Le thème de cette année est “We Rise Up for Parks and Recreation." (« Tous pour la promotion de nos parcs et loisirs »).  Ce thème rend également hommage aux professionnels des parcs et loisirs qui soutiennent leur communauté au service de l’équité, de la préparation au climat, de la santé et du bien-être général. À D.C., notre Service des parcs et loisirs propose un certain nombre d'activités en plein air pour votre plaisir, notamment "Play in the Park" le 12 juillet, une soirée de divertissement en famille le 13 juillet, une fête de la peinture pour les personnes âgées le 20 juillet, etc. Vous pouvez en savoir plus sur ces événements en cliquant ici.

Pour reprendre les mots de M. Rogers, rappelons-nous que « Nous avons tous, à un moment donné ou à un autre, besoin d’aide. Que nous donnions ou recevions de l’aide, chacun d’entre nous a quelque chose de précieux à apporter à ce monde. C'est l’une des choses qui nous rapprochent en tant qu’humains - à sa manière, chacun d’entre nous est un donneur et un receveur. »

 

 

Cordialement,